Vers la reprise d'une vie sociale
Vous avez bien vu! J'avance lentement mais sûrement vers une vie sociale digne de Paris Hilton! Je vous raconte de ce pas mes aventures trépidantes!
L'autre soir, voilà qu'arrive l'impensable: on sonne chez moi! Je jette un regard noir vers la porte en maudissant cet intrus qui perturbe ma retraite. Je fais donc comme à mon habitude: je ne réponds pas. Mais voilà que quelques minutes plus tard: on frappe à ma porte! Horreur! Enfer et damnation! Qui est ce suppôt de Satan pour venir jusqu'à ma tanière s'exposer à mon courroux?
J'aurais pu faire la morte mais ça aurait été un échec vu qu'on devait entendre la télévision que j'avais laissé allumée. J'avance donc tremblante vers la porte que j'entrebaille en prenant soin de prendre une voix d'outre tombe: "Oui?"
"C'est les pompiers de Bordeaux qui viennent vous présenter leur calendrier"
Ouf! C'est un gentil pompier! Me voilà rassurée mais j'ai soudainement pris conscience que je ne connaissais plus le mode d'emploi des interactions avec les deux pattes! "Dois je lui dire qu'il a un joli poil?" J'ai donc décidé d'improviser et ça a donc été la catastrophe! Je vous raconte afin que vous puissiez compatir...
J'ouvre donc en grand la porte sur mon interlocuteur, et voilà que Tito et Gros profitent de cet interstice pour se livrer à un périple dans les parties communes! Donc je cours après ce petit monde, je réussis ainsi à rattraper Tito alors que Gros court comme un sacripan vers les hauteurs de l'immeuble. Je me décide donc à revenir vers le pauvre pompier qui m'attendait comme un piquet devant ma porte.
Je rentre alors chez moi par réflexe oubliant ainsi mon ti pompier que je laisse abandonné devant la porte. Il devait se demander sur quelle folle il était tombé!
Me rendant compte de cet oubli, je retourne vers lui et l'invite donc à entrer. Je pousse subrepticement sur le côté les slips que Tito a soigneusement éparpillés dans le couloir. Je cours alors vers mon porte monnaie laissant ainsi mon hote tout con dans l'entrée au milieu de mes sous vêtements sales. Découvrant mes maigres pièces, je lui lance d'une voix blanche: "C'est combien?". Il me répond "Vous donnez ce que vous voulez". Oh! Que c'est pervers ça! Je n'ai aucune idée de ce que la bienséance impose dans ces cas là. Là, je n'ai qu'une envie, me jeter à ses pieds en suppliant qu'il me donne un prix, j'ai envie de lui expliquer que je suis une handicapée de la vie sociale, lui parler de mes tentatives de suicide à la mozzarela périmée!
Je trouve alors une feinte, me permettant à la fois de justifier ma contribution et de satisfaire à mes finances plus que limites. "Oh! mais je n'ai pas beaucoup de monnaie". Mais cet être diabolique me répond du tac au tac "Vous pouvez faire un chèque si vous voulez". Oh!!! Le vil félon!!! Tout s'embrouille dans ma tête et j'essaie de l'avoir par une répartie cinglante "Vous préférez un chèque ou du liquide?". Je me rends compte de l'absurdité de ma demande au fur et à mesure qu'elle sort de ma bouche. J'essaie alors de gagner du temps et je lui lance "Puis je voir le calendrier?". Là je me retrouve à regarder un calendrier jonché de photos qui illustrent le quotidien des pompiers. Autant dire que ce n'est pas du Doisneau... Mais que dire? Alors me voilà à m'extasier sur les photos des pompiers dans leur vie quotidienne, dans les bureau ou dans le gymnase: "Ah, il est très chouette ce calendrier!" (On aurait dit une mauvaise pub pour Planta fin le fin du fin). Je croise son regard dubitatif. Je retourne alors toute piteuse dans mon porte monnaie le vidant ainsi de toutes ses piécettes: Je réunis ainsi péniblement 7 euros... Je mets alors mon coeur à nu et je lui lance timidement "J'ai 7 euros, c'est ras non?". Décontenancé par ma demande candide et idiote, il répond "C'est très bien"... Il allait pas répondre "Ben dis donc grognasse, t'es bien radine!" C'est donc avec un grand soulagement que je l'ai vu repartir vers de prochaines aventures, même si la dernière image qu'il garde de moi est celle d'une folle en chaussettes qui cherche son chat dans les communs (Gros était en effet encore en train de vadrouiller dans les escaliers). Notons en plus que cette péripétie a eu lieu alors que je venais de rentrer du boulot... Alors concrètement je sentais la crotte... La honte...
En repensant à cette aventure qui met en exergue mon incapacité à établir une interaction sociale censée, je m'inquiète pour lundi car il est prévu que des ouvriers viennent faire des travaux chez moi... J'en ai des suées...
Notons d'ailleurs que le dernier malheureux qui est rentré chez moi réparer ma chaudière doit garder un souvenir ému du café que je lui ai offert. Je me suis effectivement trompée et j'ai rempli le filtre de la cafetière avec du café soluble (Le pauvre n'a osé rien dire et je me suis aperçue de mon erreur après son départ).
Enfin, je voulais finir cette bafouille par deux videos: âmes sensibles s'abstenir... Il s'agit en effet du massacre pur et simple d'un chausson par Milù, un de nos heureux adoptés.
L'autre soir, voilà qu'arrive l'impensable: on sonne chez moi! Je jette un regard noir vers la porte en maudissant cet intrus qui perturbe ma retraite. Je fais donc comme à mon habitude: je ne réponds pas. Mais voilà que quelques minutes plus tard: on frappe à ma porte! Horreur! Enfer et damnation! Qui est ce suppôt de Satan pour venir jusqu'à ma tanière s'exposer à mon courroux?
J'aurais pu faire la morte mais ça aurait été un échec vu qu'on devait entendre la télévision que j'avais laissé allumée. J'avance donc tremblante vers la porte que j'entrebaille en prenant soin de prendre une voix d'outre tombe: "Oui?"
"C'est les pompiers de Bordeaux qui viennent vous présenter leur calendrier"
Ouf! C'est un gentil pompier! Me voilà rassurée mais j'ai soudainement pris conscience que je ne connaissais plus le mode d'emploi des interactions avec les deux pattes! "Dois je lui dire qu'il a un joli poil?" J'ai donc décidé d'improviser et ça a donc été la catastrophe! Je vous raconte afin que vous puissiez compatir...
J'ouvre donc en grand la porte sur mon interlocuteur, et voilà que Tito et Gros profitent de cet interstice pour se livrer à un périple dans les parties communes! Donc je cours après ce petit monde, je réussis ainsi à rattraper Tito alors que Gros court comme un sacripan vers les hauteurs de l'immeuble. Je me décide donc à revenir vers le pauvre pompier qui m'attendait comme un piquet devant ma porte.
Je rentre alors chez moi par réflexe oubliant ainsi mon ti pompier que je laisse abandonné devant la porte. Il devait se demander sur quelle folle il était tombé!
Me rendant compte de cet oubli, je retourne vers lui et l'invite donc à entrer. Je pousse subrepticement sur le côté les slips que Tito a soigneusement éparpillés dans le couloir. Je cours alors vers mon porte monnaie laissant ainsi mon hote tout con dans l'entrée au milieu de mes sous vêtements sales. Découvrant mes maigres pièces, je lui lance d'une voix blanche: "C'est combien?". Il me répond "Vous donnez ce que vous voulez". Oh! Que c'est pervers ça! Je n'ai aucune idée de ce que la bienséance impose dans ces cas là. Là, je n'ai qu'une envie, me jeter à ses pieds en suppliant qu'il me donne un prix, j'ai envie de lui expliquer que je suis une handicapée de la vie sociale, lui parler de mes tentatives de suicide à la mozzarela périmée!
Je trouve alors une feinte, me permettant à la fois de justifier ma contribution et de satisfaire à mes finances plus que limites. "Oh! mais je n'ai pas beaucoup de monnaie". Mais cet être diabolique me répond du tac au tac "Vous pouvez faire un chèque si vous voulez". Oh!!! Le vil félon!!! Tout s'embrouille dans ma tête et j'essaie de l'avoir par une répartie cinglante "Vous préférez un chèque ou du liquide?". Je me rends compte de l'absurdité de ma demande au fur et à mesure qu'elle sort de ma bouche. J'essaie alors de gagner du temps et je lui lance "Puis je voir le calendrier?". Là je me retrouve à regarder un calendrier jonché de photos qui illustrent le quotidien des pompiers. Autant dire que ce n'est pas du Doisneau... Mais que dire? Alors me voilà à m'extasier sur les photos des pompiers dans leur vie quotidienne, dans les bureau ou dans le gymnase: "Ah, il est très chouette ce calendrier!" (On aurait dit une mauvaise pub pour Planta fin le fin du fin). Je croise son regard dubitatif. Je retourne alors toute piteuse dans mon porte monnaie le vidant ainsi de toutes ses piécettes: Je réunis ainsi péniblement 7 euros... Je mets alors mon coeur à nu et je lui lance timidement "J'ai 7 euros, c'est ras non?". Décontenancé par ma demande candide et idiote, il répond "C'est très bien"... Il allait pas répondre "Ben dis donc grognasse, t'es bien radine!" C'est donc avec un grand soulagement que je l'ai vu repartir vers de prochaines aventures, même si la dernière image qu'il garde de moi est celle d'une folle en chaussettes qui cherche son chat dans les communs (Gros était en effet encore en train de vadrouiller dans les escaliers). Notons en plus que cette péripétie a eu lieu alors que je venais de rentrer du boulot... Alors concrètement je sentais la crotte... La honte...
En repensant à cette aventure qui met en exergue mon incapacité à établir une interaction sociale censée, je m'inquiète pour lundi car il est prévu que des ouvriers viennent faire des travaux chez moi... J'en ai des suées...
Notons d'ailleurs que le dernier malheureux qui est rentré chez moi réparer ma chaudière doit garder un souvenir ému du café que je lui ai offert. Je me suis effectivement trompée et j'ai rempli le filtre de la cafetière avec du café soluble (Le pauvre n'a osé rien dire et je me suis aperçue de mon erreur après son départ).
Enfin, je voulais finir cette bafouille par deux videos: âmes sensibles s'abstenir... Il s'agit en effet du massacre pur et simple d'un chausson par Milù, un de nos heureux adoptés.